Apparu en 2003, le Meriva instaurait les petits monospaces urbains avec un style passe partout. La deuxième génération, lancée 7 ans plus tard, proposait une ligne plus moderne mais surtout se distinguait par des portes arrière à ouverture antagonistes baptisées FlexDoors. Ce système ingénieux facilite la mise en place d’un enfant dans un siège auto mais aussi aide fortement à l’extraction du véhicule pour les passagers. Ceux-ci pourront s’aider d’une poignée bien utile placée sur le montant central.

 

Le nouveau ne fera pas tourner les têtes puisqu’il garde, dans une longueur de 4,3 m, les traits de son remplaçant. Toutefois, les équipes de design ont retouché son regard, qui abrite les feux de jours, et la calandre a été redessinée. Dans un nouveau bouclier, les anti-brouillards prennent place à l’horizontal ce qui permet d’asseoir visuellement la face avant. De profil, un jonc chromé court sur le haut de la ceinture de caisse. Il souligne le décrochement en forme de vague, idéal pour la visibilité des plus petits. Enfin, l’arrière se dote de feux à leds et peut proposer, en option, le Flex-Fix, un astucieux porte-vélo totalement intégré dans le bouclier arrière.

 

L’habitacle est très accueillant avec une position de conduite en hauteur. Un effort a été fait pour l’ergonomie et la protection du dos. A l’arrière, les sièges, dont l’assise est surélevée, peuvent se transformer en salon « Lounge » en coulissant vers l’arrière. Vous serez alors, en configuration quatre places mais avec plus d’espace aux jambes. Le coffre offre quant à lui, un volume de 400 litres en configuration standard.

 

La planche de bord semble vouloir envelopper les passagers pour les sécuriser. La console centrale regorge de nombreux boutons mais l’utilisation nécessite une petite habitude. Un accoudoir / vide-poche coulissant, bien utile, abrite les connexions. Il fait partie des 31 espaces de rangements !Placé en hauteur, évitant ainsi de quitter les yeux de la route, l’écran multimédia de 7’’ est parfaitement lisible. Outre la navigation, le système IntelliLink permet de lire les pistes audio des appareils reliés via USB, gérer les appels téléphoniques, et lire les SMS de votre smartphone. Avec la fonction « One shot » annoncez votre destination en une seule phrase pour que le système assimile le trajet. Toutes ces fonctions sont activées à partir de touches sur le volant.

 

 

Le premier niveau, Essencia, offre l’aide au démarrage en côte, les sièges FlexSpace, le frein électrique ou encore les rétroviseurs chauffants. Sur l’Edition, on trouve le régulateur, la climatisation manuelle, l’ordinateur de bord ou encore le volant multifonctions. Notre version d’essai, Cosmo, proposait un joli panel d’équipement avec l’allumage automatique des phares, détecteur de pluie, clim auto bi-zone, l’IntelliLink avec navigation, l’assistance au parking, et autres jantes alliage.

 

 

Côté moteur, la nouveauté vient de ce bloc 1.6 CDTI de 136 ch déjà aux normes Euro 6. Ce moteur remplacera progressivement le 1.3 et le 1.7. On nous promet silence et sobriété avec un 4,4 l/100 Km. Durant notre essai, partagé entre l’autoroute de l’Esterel et la corniche sinueuse surplombant Nice, nous engloutirons 5,7 l/100. Le silence de fonctionnement est agréable et, à l’arrêt, le Start/Stop est un plus pour la planète. Deux autres versions de ce bloc sont dans les tuyaux. Ils proposeront 95 et 110 ch avec des rejets de CO2 à 99g/Km. Des efforts particuliers ont été fait sur les boîtes à vitesse à la demande des clients. Ils apprécieront désormais le passage en douceur des rapports. La boîte automatique à 6 vitesses est, malheureusement, disponible uniquement avec le moteur Turbo essence de 1.4 de 120 ch. (après l’arrêt progressif du 1.7).

 

Nouveau Meriva à partir de 15 690 € (1.4 Essentia 100 ch) à 24 280 € (1.6 CDTI 136 ch Cosmo Pack).

 

Texte / Photos © Thierry ANDRE