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Citroën C4 Cactus

Il s’est fait attendre ce C4 Cactus. Son style décalé, à mi-chemin entre crossover et berline, fait tourner les têtes sur son passage, tantôt sourires tantôt grimaces. Ouvrons le dossier épineux de cette nouveauté à Amsterdam, là où André Citroën avait ses lointaines racines.

Le C4 Cactus est intégré au segment des berlines compactes aux côtés de sa sœur C4. Il s’adresse à une clientèle qui désire rouler autrement avec un budget contenu. L’avant, tout en rondeurs, est lisse comme un galet. Mais regardez-le bien. Là où vous pensez trouver les phares se trouvent en fait les feux de jours, fins et acérés. Les projecteurs se trouvent, eux, juste en dessous noyés dans la protection souple du bouclier. Sous une vitre fumée, ils se font presque oublier. Dans sa longueur de 4,16 mètres, on remarque ces grosses pièces plastiques apposées sur le flanc des portières. Appelées Airbump, elles renferment des capsules d’air, évitant ainsi les chocs urbains comme les coups de portières ou autres chariots de supermarché. On en retrouve également sous les projecteurs à l’avant et dans le bouclier arrière. 4 couleurs d’Airbump sont disponibles afin de s’accorder avec les 10 teintes de carrosseries. Les passages de roues se parent aussi de protections pour évoquer un style baroudeur mais, rappelons-le, cette nouvelle Citroën reste une berline 2 roues motrices. Suivant les finitions, on trouvera plusieurs styles de jantes, des barres de toit et, en option, un toit panoramique fixe dont le verre est traité avec les dernières technologies anti-UV.

L’intérieur est aussi inédit que l’extérieur. L’habitacle est assez vaste et l’espace, aux places avant, est conséquent. Accoudoir relevé, les deux sièges avant forment ainsi une banquette (seulement possible avec la version boîte robotisée). En face du passager, une grosse boîte à gants prend place. Ceci est possible par le déplacement de l’Airbag qui migre au niveau du pavillon (une première). Côté mobilier, les sangles des portières, comme la planche de bord de type malle rappellent l’esprit voyage. Il reste tout de même de nombreux plastiques durs qui ne seront pas un frein pour les futurs acquéreurs.

Pour la conduite, le conducteur dispose, devant lui, d’un petit afficheur qui regroupe l’indicateur de vitesse numérique et le niveau de carburant. Les puristes seront privés de compte-tours mais un voyant vous indique le bon moment pour changer de vitesse.

Au centre de la planche de bord se trouve un gros écran tactile qui regroupe les informations multimédia, les commandes de climatisation, la navigation ou encore la caméra de recul. Avec un abonnement au Citroën Multicity Connect, vous pourrez disposer de nombreuses applications d’aides à la conduite comme Michelin, Pages Jaunes ou encore Coyotte. En dessous, trois boutons D, R et N gèrent la boîte pilotée. Fini le levier de vitesse. Pour le retrouver, il faut opter pour une boîte classique mais vous perdrez la banquette avant qui fait le charme de la voiture…

Passons à l’arrière. La berline peut emmener cinq passagers confortablement. On pourra être surpris par l’absence d’ouverture des vitres, seuls des compas pourront faire rentrer un peu d’air. Cela est voulu dans le cahier des charges afin de gagner quelques kilos, 200 par rapport à une C4. Autre gain de poids, le dossier de la banquette est fixe mais peut s’incliner sans toutefois former un plancher plat. Le coffre s’ouvre lui sur une capacité de 358 litres, dans la moyenne du segment.

Sans tomber dans le low-cost, la marque aux chevrons a doté sa petite dernière d’un équipement très complet avec, dès le premier niveau de finition, l’aide au démarrage en côte, le régulateur / limiteur, les rétroviseurs à réglages électriques, les prises USB et 12V et bien sûr, la tablette tactile de commandes. Au niveau supérieur, nommée Feel, on a droit à la climatisation, aux barres de toit, aux anti-brouillards avec éclairage d’intersection ou encore le volant en cuir. La version Shine se hisse en haut de la famille et rajoute les jantes alliages, l’allumage des feux, essuie-glaces et clim automatique, l’aide au stationnement arrière couplé à la caméra de recul, la navigation ou encore les vitres latérales surteintées. Le Park Assis, pour vous garer sans toucher le volant, est disponible en option. Nous regrettons l’absence de poignées de maintien au pavillon.

Levons le capot. Comme l’ensemble des constructeurs soucieux de l’environnement, Citroën poursuit sur sa lancée en proposant, sur les versions essence, un moteur 3 cylindres de 1,2 litre, nommé PureTech. Très performant il se décline en trois puissances, 75, 82 et 110ch. Nous avons pu essayer ce dernier en avant première avant sa commercialisation dans quelques mois. Il se fait légèrement entendre dans l’habitacle mais peut-être s’agit-il du niveau d’insonorisation de la caisse. Le ronronnement, dû à la conception de ce type de moteur, a été en partie corrigé par la modification de l’équilibrage du vilebrequin. Côté consommation, notre périple en terre hollandaise, particulièrement plate, nous a permis de réaliser une moyenne de 5,6l / 100 Km. Pour les diesels, on retrouve le 1,6 l e-HDi de 92ch, qui peut recevoir la boîte robotisée ETG6, avec palettes au volant, et le tout nouveau BlueHDi de 100ch.

 

En essence le C4 Cactus est proposé à partir de 13 950 € (75ch) jusqu'à 21 400 € avec le nouveau moteur 110ch en finition Shine Edition. Pour les Diesel, préparez un chèque de18 900 € en finition Live ou un autre de 22 400 € en version Shine.

 

Texte et Photos © Thierry ANDRE

Date de l'essai : 2/3 juillet 2014

BONUS

VIDEO

Ci-dessous, l'opération de révélation et le film presse du salon de Genève 2014   (viédos Citroën)

 

Lire l'article paru le 11 septembre 2014 dans le Journal de Tournon-Tain et dans les éditions de La Tribune (PHR) >> 

Le Concept-Car

 Concept AIRFLOW, Mondial de l'Automobile 2014. Avec sa technologie HybridAir et son aérodynamisme , il vise les 2 l /100 km

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