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Interview Staff Peugeot et Spot TV de lancement dans sa version longue.       (Vidéos Peugeot Presse)

Nouvelle Peugeot 508

Lionne majestueuse...

Sortie des chaînes en 2011, la grande routière du lion s'offre un lifting de mi-carrière. Elle se germanise avec un nouveau dessin de la face avant et des équipements inédits. Essai sur les routes arides de l'île de Majorque aux Baléares.

Cette nouvelle livrée de la grande Peugeot aborde désormais un capot plus plat épousant une calandre entièrement repensée et presque verticale. On remarquera que le logo du lion migre au centre de celle-ci, un retour aux sources, clin d’œil à ses glorieuses aînées 504 et 505. La 508 inaugure ainsi la nouvelle identité des prochains produits du constructeur de Sochaux.

Son regard est désormais assuré par des projecteurs 100% LED du plus bel effet mais réservés aux segments supérieurs. Sous le bouclier, les feux de jours, en forme de sabre, se partagent l'espace avec les clignotants, peut-être placés un peu bas. En suivant ses 4,83 m, notre regard se porte sur les feux arrière qui adoptent à leur tour les trois griffes rouges. Ce traitement est réservé à la berline, le break SW, conserve ses feux de baptême.

A l'intérieur de notre version Féline, les grandes lignes de la planche de bord sont conservées. La nouveauté vient de l'écran multifonction qui devient tactile. Plus intuitif, il permet de supprimer quelques boutons sur la console. Épurée, celle-ci peut recevoir désormais un rangement fermé. Devant le conducteur, le combiné d'instrumentation se veut sobre et élégant. On retrouve, dans le champ de vision, l'afficheur tête haute, bien utile pour éviter de quitter les yeux de la route. Il reprend la vitesse ainsi que la direction à prendre lors du prochain rond-point. L'équipement s'enrichit avec, pour la sécurité, la présence d'une caméra de recul ou encore, grâce aux capteurs dans les boucliers, de la surveillance de l'angle mort. Un voyant s'allume dans le rétroviseur lorsqu'un véhicule est sur le point de vous dépasser. Suivant les finitions, la lionne vous offrira l'entrée et démarrage sans clé, la détection de sous-gonflage ou encore l'aide au stationnement. Elle peut recevoir, en souscription d'un abonnement, le Peugeot Connect Apps. Clé 3G connectée dans la boîte à gants, diverses applications vous sont proposées (météo, places de parking disponibles, stations-services à proximité, services Michelin, Tripadvisor ou depuis peu, Coyote). Pour la Hi-Fi, Peugeot a fait appel au spécialiste JBL afin de proposer un équipement de haute qualité audio.

Sur la version SW (notre essai) on a apprécié le toit vitré panoramique qui inonde de lumière un habitacle à la finition soignée.

Pour notre première boucle d'essai, qui nous conduit au nord de l'île, nous choisissons le nouveau moteur essence THP 165ch. Normalisé Euro 6 et équipé du Stop&Start, il est accouplé avec une transmission manuelle 6 vitesses ou équipé de la nouvelle boîte automatique, bien née, EAT6 du groupe PSA, notre choix. Son utilisation est onctueuse et le passage des vitesses se fait sans à-coups. Pour le côté sport, vous pouvez tout de même rester maître de son utilisation en gérant le passage des rapports avec les palettes au volant. Notre parcours sinueux nous contraint à engloutir environ 9 litres/100km. En entrée de gamme on retrouve le 1,6 VTi 120ch associé à une boîte pilotée 6 vitesses.

 

Après la pause, nous repartons avec le nouveau bloc 2,0 litres BlueHDi 150, qui représentera le gros des ventes en diesel. Ce nouveau venu, à la norme Euro 6, rejette seulement 105 g de CO2/km soit le record dans ce segment. Disponible avec une boîte 6 rapports, la consommation est plus contenue avec 6 litres/100km. Les reprises sont franches même à bas régime. On remarquera toutefois un peu plus de lourdeur dans la direction par rapport à la version essence

En haut de l'affiche BlueHDi, ce bloc est aussi décliné avec une puissance de 180ch et boîte EAT6. Il sera également disponible sur la version RHX la baroudeuse de la gamme qui, dans la phase 1, était équipée exclusivement de la technologie HYbrid4.

La nouvelle 508 conserve les autres blocs diesel de la première génération à savoir, le 1,6 e-HDi 115, le 2,0 HDi 140 ou 160 et le 2,2 HDi 200 qui équipe la version GT.

 

La technologie HYbrid4, qui combine le moteur diesel 2,0 HDi 163ch sur les roues avant avec le moteur électrique de 37ch, couplé aux roues arrière équipe la berline mais aussi la version RHX. 4 modes sont disponibles, EV, 4 roues motrices, Sport (mix des deux puissances) et Auto, qui laisse le système gérer le mode optimal. Avec des rejets de CO2 de 85g/km et une consommation annoncée de 3,3 litres/100 km elle reste la plus sobre de la gamme.

 

Fabriquée dans l'usine de Rennes, la nouvelle 508 est proposée à partir de 24 750 € (access 1,6 Vti) à 42 300 € ( Féline 2,0 BlueHDi 180). En HYbrid4 elle se monnaye 44 250 € et en RXH 47 550 €.

 

Texte / Photos © Thierry ANDRE

 Pour se rendre compte de l'évolution, voici l'ancienne 508

 ici lors des essais à Alicante.

Date de l'essai : 11 septembre 2014

Ici, la version RXH

Voir l'article paru le 09 octobre 2014 dans

le Journal de Tournon-Tain et dans les

4 éditions de La Tribune (PHR) >>>>>>

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