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< A gauche, l'histoire des petites Renault et ci-dessus, le spot TV de lancement.   

   (Vidéos et illustration ci-dessous:  Renault Media)

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Le retour de la grenouille...

 

Nous sommes en 1993, Renault s'apprête à lancer la première citadine monocorps, la Twingo. Le succès est immédiat et, aujourd'hui encore, c'est à elle qu'on pense lorsqu'on évoque une petite voiture. Après une seconde génération plus conventionnelle, la petite puce nous revient plus déterminée à imposer ses lignes rigolotes. Essai en Ardèche verte.

Date de l'essai : 24 au 27 novembre 2014

La nouvelle Twingo est plus courte de 10 cm que son aînée avec 3,59 m. Le coup de crayon est signé de l'équipe de Laurens van den Acker et reprend donc les lignes de la gamme actuelle. Sur l'avant, ramassé, on remarque ses gros yeux séparés par le gros logo et juste en dessous, les feux de jour à led.

De profil (on ne reviendra pas sur sa ressemblance avec une certaine petite italienne), la nouvelle Renault innove avec, pour la première fois, une configuration 5 portes. Les poignées d'ouvertures pour l'accès aux places arrières sont discrètement cachées au niveau des vitres des custodes.

Mais c'est de l'arrière qu'elle fera parler d'elle. En effet, son postérieur est sans rappeler une autre icône du losange, la R5, dont elle reprend les feux largement insérés dans les ailes. Côté maquillage, pas de gris triste pour cette jeune fille. Elle est disponible, au lancement, en Blanc, Rouge, Jaune ou Bleu Dragée et plus tard en Noir, Bleu foncé ou Brun Cappuccino. Un becquet ton carrosserie est proposé en série. Notre version d'essai, en finition Intens, était chaussée de roues de 16 pouces.

A l'intérieur l'ambiance est colorée, épurée et moderne. La planche de bord ainsi que le gros compteur sont cerclés d'un large bandeau plastique personnalisable (lisse ou aspect balle de golf). L'habitacle est lumineux avec, sur notre version, des sièges clairs, sûrement salissants à l'usure. Les appuies-tête sont généreux mais risquent de cacher la vue aux passagers arrières qui sont déjà contraints d'être cloîtrés pas de vitres entrebaillables... L'astucieuse banquette coulissante de la première génération n'est pas reconduite.

Polie, la Twingo vous lance un « Hello » au tableau de bord dès la mise du contact. Pour les équipements, si la version de base Life est assez dépouillée, retenons que le deuxième niveau, Zen, dispose du régulateur / limiteur de vitesse, de la radio avec commande au volant (réglable en hauteur), de la clim manuelle. Sur Intens, on rajoutera le volant en cuir, les jantes alliages, le siège passager rabattable pour charger des colis volumineux, ou encore l’alerte pour franchissement de ligne. A ce sujet, le volume d'alerte est inaudible lorsque vous écoutez la radio... Notre véhicule d'essai emportait avec lui les essuie-glaces, phares et climatisation automatiques, une option à 400 euros.

Point de vue connectivité multimédia, le losange vous propose deux solutions : Soit le système R&GO qui, à l'aide d'une application, transforme votre smartphone en véritable copilote (navigation, web-radios, informations du véhicule et Bluetooth avec lecture des sms à voix haute). Votre appareil sera alors fixé à la planche de bord avec un astucieux support intégré, soit la tablette connectée R-Link avec sa multitude d'applications embarquées sur écran 7 pouces.

= Zoom Image

Ouvrons le capot ou plutôt la malle, car cette nouvelle puce cache son moteur...sous le coffre (d'un volume de 219 litres). Moteur arrière et propulsion, un choix dicté par le cahier des charges des concepteurs. En effet, Renault et Daimler se sont alliés pour remplacer la Twingo chez l'un et la smart chez l'autre. Ces deux fausses jumelles disposent donc d'un plate-forme commune. Deux moteurs sont proposés, un 70 ch et le TCe Turbo de 90 ch. Tous deux disposent du Stop&Start ainsi que l'aide, bien utile, au démarrage en côte. Nous avions déjà essayé le TCe 90 sur la dernière Clio et déjà, on appréciait le couple à bas régime et les basses consommations. Il en est de même sur Twingo avec 4,3 l / 100 km et des rejets de CO2 de 99g / Km. Concernant le petit moteur SCe 70 ch, s'il est très agréable en milieu urbain, le terrain de jeu de cette Twingo, il s’essouffle à vitesse soutenue sur autoroute. Sa consommation annoncée est de 4,2 l / 100 km, nous en consommerons 2 de plus lors de notre essai. A noter que sur le moteur Energy TCe 90 un bouton Eco permet, électroniquement, de faire des économies de carburant. La présence du bloc-moteur à l'arrière se fait un peu entendre mais c'est surtout dû à l'effet de surprise lors des premiers tours de roues.

Mais alors que cache le capot avant ? Pas grand chose... Vous pourrez simplement faire les niveaux de lave-glace ou autres fluides après avoir bataillé pour déboîter le capot en plastique. Pas de mécanique à l'avant ? Un avantage pour le rayon de braquage ! Il est de 4,30 m soit un de moins que la plupart de ses concurrentes. Un vrai bonheur pour les trajets urbains. La nouvelle Twingo est fabriquée en Slovénie.

Côté porte-monnaie, notre Intens équipée du SCe 70 est affichée à 13 400 €. Les prix varient de 10 900 € (Life) à 14 400 € (Intens TCe 90). Une série limitée est proposée à 15 800 €.

 

Texte / Photos © Thierry ANDRE

Voir l'article paru le 08/01/2015

dans le JTT et  les 4 éditions de

La Tribune (PHR) 

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